polyARTISTE-rhumatoide

polyARTISTE-rhumatoide

Pourquoi ce titre?!

L'irruption d'une  maladie nouvelle est un ensemble de facteurs qui se combinent en fait sur plusieurs... ...pathologies antécédentes...

La polyartrite rhumatoide n'est pas venue comme cela, le corps déjà malade a réagit à sa manière à une nouvelle atteinte. 

Ce blog a pour but de faire partager la connaissance d'un vécu de malade, apporter à l'autre une vérité de sentiments...mais aussi de proposer à tous ceux qui connaissent une expérience similaire de s'exprimer à leur tour: rien n'est plus douloureux que le silence !

 

(Tableau à l'huile : L'ADN, 2006)


05/05/2007
3 Poster un commentaire

l'Ecriture en soi...

l'écriture en soi...se découvrir à travers l'art

 

Les aléas de la vie m'ont conduit petit à petit à l'art...et cela a été une découverte merveilleuse, qui a donné un sens à ma vie,

soit à travers la peinture à l'huile ou le dessin à la souris sur ordinateur mais aussi par le truchement de l'écriture.

Je pourrais dire que cette expérience amène à se découvrir bien au delà que l'on peut imaginer...car inconsciemment... le domaine pictural,épistolaire ou l'outil informatique vous entraînent vers d'autres perspectives dans l'imagination du présent, iréel comme si au moment précis, la pensée, volontairement,est dirigée par quelque chose de fort qui se manifeste en soi, aussi soudainement, et que l'on peut nommer la pensée divine.

La créativité donne les vraies valeurs perçues, entre-aperçues...montrant un ensemble de symboles rencontrés au cours de l'existence de l'exécutant. C'est alors une thérapie bienfaisante, relaxante pour le malade qui ne voit plus le mauvais côté des choses avec cette nouvelle voie qui s'ouvre à lui : le BEAU des choses.

 

La Loreleï, peinture à l'huile, au couteau, collage coquillages, sable, 2006


08/05/2007
1 Poster un commentaire

Les coulisses de la polyarthrite...

La polyarthrite rhumatoide ne se déclare pas d'un seul coup,d'ailleurs rien ne prévoit ces douleurs qui s'annoncent imprévisiblement un peu partout pendant des mois soit le jour, soit la nuit,et bien sûr on savoure les périodes de rémission qui sont accueillies avec joie... comme si le mal avait pour de bon, quitté le corps pour ne plus revenir.

On ne peut pas dire que cette maladie est reconnue à son début, si c'était vrai, on pourrait dire qu'un grand pas serait fait.

Le rôle du spécialiste en rhumathologie est de démasquer...de reconnaître...cette maladie camouflée dans le corps souffrant, mais lors de la visite avant tout chose, moi-même j'ai expliqué la raison de cette venue, l'importance des symptomes ressentis: douleurs, gonflements, déformations; mains et pieds,épaules,bras, jambes, difficultés à la marche, entrave de certains doigts bloqués, mes mains souffrantes ne pouvaient manipuler aucun objet.

La douleur grandit avec les jours, les mois qui passaient me donnaient cette impression qu'elle voulait prendre racine définitivement en moi, et c'est ce qu'elle a fait.

J'ai tout essayé en médecine parallèle,médecine douce, afin d'éviter de prendre trop d'anti-inflammatoires, je prenais des ampoules combinés de Préles-Harpagophytum et pour enlever ce mal qui se déplaçait en moi, pour une raison ou pour une autre en cognant par endroits, je me faisais aussi des massages avec du Baume, ou avec des Essences essentielles,évidemment ça n'a été qu'une illusion pour un temps.

Lors d'une crise terrible à subir, je redoutais la suivante à venir, étant sous le coup du choc de la dernière, j'affirme ce mot en l'écrivant qui n'est pas trop fort dans son sens,la douleur prend des dimensions parfois du réel: une fois un pieu était planté dans mon épaule.


11/05/2007
0 Poster un commentaire

Un soir...une crise

L'handicap...

J'étais coincée... et abrutie... au milieu de mon salon, je cherchais désespérément à m'asseoir, pourtant les chaises ne manquaient pas... Mon regard fit le tour de la salle...La table, me dis-je, pourrait faire office de siége? ... Fatiguée au plus au point, 18 heures déjà à la pendule....Ha! enfin la solution: la grande chaise haute de la bibliothèque me tendait son dossier.

Brutalement cet handicap de la jambe est venu... toute la jounée, tarabustée par une douleur sourde, j'avançais comme il se doit à mes besognes, traînant un peu " la patte" je me disais:" ça va passer..".voulant au plus vite finir ce que j'avais entrepris.

Maintenant, le soir arrivait et la douleur battait à plein...Bien qu' ayant pris en fin de journée un anti-infflammatoire..., assise sur une fesse,sur ce haut tabouret, avec un bras je me retenais à celui-ci, pour ne pas tomber, réfléchissant, à ce que je devais faire ...:"ce n'est pas encore l'heure de prendre de nouveau ce médicament..." affolée de me voir ainsi, et surtout de ne pas avoir un proche auprès de moi pour m'aider.

A ce moment là, une seule chose comptait pour moi: mon lit...mais comment faire pour m'allonger...mon lit étant déjà très bas...me laisser tomber? Ma jambe était devenue d'une telle raideur,j'étais dans l'impossibilité de la plier.

L'heure passait et mon état ne s'améliorait pas du tout, la douleur de ma jambe voyageait aussi maintenant dans les reins, ça devenait insupportable et cette position assise prise précairement, n'arrangeait rien.

Je voulais me sortir moi-même de cette situation...mais j'étais à bout de fatigue...

Dans les moments difficiles, toute personne confondue a besoin d'être aidée... (pourtant dirai-je rien ne vaut son indépendance)

Après mon coup de fil, ma fille est arrivée, le temps d'une heure de trajet...Je suis littéralement tombée dans ses bras, et ensemble nous prîmes la direction de ma chambre.

Alors, pliant mon genou valide sur mon lit, elle me soutenant sous les bras, j'ai fait une rotation sur le bord, comme j'ai pu sur moi-même... en faisant beaucoup d'efforts,pour me placer, me retenant après, avec mes bras..., afin qu'ensuite... suivant son aide... je puisse m'allonger tout doucement sur celui-ci.

Chaque mouvement amplifiait la douleur... avec précautions elle a pris et soulevé ma jambe qui tapait... l'a soutenue avec un oreiller, car la position allongée était insoutenable...ma jambe avait rétrécie, à cause du genou déformé par le gonflement...et de par cette situation, mon dos dévié, s'était bloqué me faisant souffrir horriblement...deux autres oreillers ont été nécessaires pour soutenir l'ensemble du corps qui ne pouvait pas s'étendre correctement à l'heure du repos.


15/05/2007
0 Poster un commentaire

les caprices de la PR

 

Les périodes de rémissions permettent de nouveau au système immunitaire, de regénérer les cellules,qui au cours de ces crises répétitives, à la longue déstabilisent le métabolisme biologique:l'inflammation, le gonflement anormal du membre, la fièvre,(en crise forte) la respiration oppressée, ainsi que la douleur qui agit sur les muscles du corps par des contractures, et aussi la tension accumulée, sont autant de facteurs se rapportant à tous ces maux décrits; traduction visible d'un déséquilibre des éléments primordiaux qui se lisent dans le sang, afin de déterminer soit: la positivité de la maladie... Ou bien encore,la maladie stabilisée... améliorée... Grâce aux traitements... et pourquoi pas ne pas penser, après une période d'adaptation guérie.Ou on ne s'y attend pas, la PR est là.Parfois la douleur se diffuse dans tout le corps, alertant comme un début de grippe,alors seront pris les membres; des petits élancements viennent, ça et là, dans les épaules, les bras, les mains; les ,jambes, les genoux les pieds, se distpachant dans le dos; les symptômes ne durent pas, et comme elle est venue, elle s'en va.

En 2003 mon pieds gauche a souffert de douleurs fulgurantes, de cette période, jusquà maintenant, je puis dire que ce fut la crise la plus longue, ne sachant trop quoi faire, ayant consulté en premier mon médecin traitant qui selon lui, diagnostiqua une entorse de fatigue, j'ai traîné ainsi au moins cinq ou six mois.Lorsque j'étais dans l'obligation de soulever le pieds, une douleur intense s'amplifiait irradiant le dessous, et l'on pouvait voire du côté plat face interne, en prenant les trois derniers doigts de pieds une enflure.

J'ai tout fait pour essayer de me soulager,les médicaments, les massages, les bains salés ...

Lasse d'avoir mal tout le temps, j'ai réservé, pour faire une cure...là, des radios ont été faites...révélant une importante  poussée d'arthrose au niveau de la métatarso-phalangienne du 4° orteil .Ce sont décelées aussi des douleurs venant du nerf crural.

Je ne sais pas si c'est les bains pris tous les jours à la cure pendant trois semaines qui m'ont soulagés à moins qu'elle soit partie avant?

La singularité de la PR me fait poser des questions?

Etait-elle en moi, ces quelques années en arrière? En y réfléchissant!!!... Vraisemblablement... Pour me dire ces gonflements...Ces rougeurs...Points de rougeurs(épaule,coude,poignets,doigts,pieds,genoux), ces douleurs la nuit...

qui me rappellent ces vacances... éloignées dans le temps, dans la Manche, pourtant rien ne prévoyait ce qui allait se passer...

Oui, en y regardant de près, ma main gauche avait un peu rougi, et c'est tout.

Mais la nuit je fus réveillée par un mal être...Un mal grandissant...Se trouvait sur la paume de ma main ayant pris du volume... Et la douleur cognait...J'en pleurais!Un médecin est venu, m'a fait une piqure,et prescrit des médicaments.

Bien plus tard, ce cas de figure, s'est renouvelé de nouveau, avec l'autre main, gonflée... déformée.. le sang battait en elle....En la regardant, elle me faisait penser à une grosse patte...Mon médecin traitant envisagea que, peut-être, au lieu d'arthrose, c'était la polyarthrite.


23/05/2007
0 Poster un commentaire